en France
Surenchère médiatique
Le bal a été lancé par la populaire émission
animée par Laurent Ruquier, l’équivalent, en termes d’impact, de notre dominical. Se sont succédé l’écrivain Michel Houellebecq, qui répondait au portrait « non autorisé » qu’a brossé de lui le quotidien , puis le philosophe Michel Onfray, épinglé par qui l’accusait de jouer le jeu du Front national après une entrevue accordée au où il se questionnait sur le traitement médiatique des réfugiés. Ce qui n’a pas aidé a été le passage de Nadine Morano, du parti Les Républicains, qui, citant Charles de Gaulle, a parlé de la France comme d’un pays « judéo-chrétien de race blanche », ce qui lui a valu d’être évincée des élections régionales. Cette liste d’invités a fait réagir encore plus qui a lancé un « Stop à la Réac Academy », dans son édition du 5 octobre, où on pouvait lire, en une, « Contre Zemmour, Finkielkraut, Onfray… Oui, on est bien-pensants, et alors ? ». Si bien que Laurent Ruquier a dû s’expliquer ! Ce fut ensuite Alain Finkie lkraut, qui vient de publier , recueil de ses chroniques et qui défendra vaguement Nadine Morano, victime selon lui d’un lynchage médiatique.— Chantal Guy,